La Vigne
Pendant longtemps l'activité essentiellement viticole, comme en témoigne la multitude des caves, souvent assez impressionnantes mais aujourd'hui pour le plus grand nombre abandonnées, qui truffent non seulement le sous-sol des anciennes maisons mais aussi les coteaux environnants. A la fin du siècle dernier la vigne occupait plus de la moitié du territoire et son produit jouissait depuis longtemps de quelque réputation puisque, dès le début du XVIIIème siècle, le chanoine Audigier, dans son "Histoire de l'Auvergne", cite le cru de "Dieu le Père" comme l'un des plus renommés de l'Auvergne.
Le chanvre
Au XIX éme siècle, on trouve quelques chènevières parmi les autres cultures céréalières ( blé seigle, orge) qui ont disparues au début du XXéme siècle.
La garance
Le XIX ème siècle était une période où la région s’industrialisait et avait besoin de l’agriculture pour fournir certaines matières premières comme la garance. Cultivée à Sarliève, ses racines contenaient un colorant rouge, l’alizarine qui était utilisée en particulier pour teindre les pantalons d’uniformes des armées. Un bâtiment, appelé « Garancière »lui est dédié pour entreposer et sécher les racines. Mais vers la fin du XIX ème siècle, l’alizarine est obtenue par synthèse et la culture de la garance est abandonnée. Sur les conseils du duc de Morny, propriétaire de la sucrerie Bourdon, la Garancière fut remplacée par une sucrerie, qui demeura en activité jusqu’en 1879. La culture de la betterave à sucre succéda à celle de la garance.
La betterave sucrière
Au début du XIX éme siècle, Napoléon I ér lance la culture de la betterave et la plaine de Sarliéve y est particulièrement propice. Puis en 1837, Le comte de Morny, demi-frère de Napoléon III achète la sucrerie de Bourdon et en fit l'une des plus importantes de France. Il est probable que tous les petits propriétaires des terrains de Sarliève, y ont cultivé de la betterave à sucre, vu la proximité des débouchés pour écouler leur production. Cette